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mai 24, 2021
Le traitement hormonal substitutif, ou THS, consiste à administrer des hormones féminines naturelles ou de synthèse pour atténuer les symptômes dérangeants de la ménopause.
Au début des années 2000, plusieurs études dont les plus connues, l’étude américaine (Women’s Health Initiative ou WHI) et l’étude anglaise (Million Women Study ou MWS) ont accusé ces traitements de tous les maux : augmentation de cancers du sein, des accidents cardiovasculaires, des accidents thromboemboliques veineux, des démences... Qu’en est-il réellement ?
Un grand pas de réhabilitation a été fait depuis la publication des ces études. D’une part, avec les publications des auteurs qui avaient été impliqués dans ces études, admettant leurs erreurs (sélection de patientes présentant déjà des facteurs de risque, utilisation de molécules fortement dosées ou inadéquates,…) allant même jusqu’à dire que, pendant ces années suivant la publication des études, des femmes avaient été privées – à tort – des bénéfices liés à une amélioration de leur qualité de vie à la ménopause.
De plus, les résultats des études récentes (KEEPS, ELITE, DROP, CÉCILE) et la poursuite des études ESTHER et E3N semblent confirmer l’intérêt et l’absence de risques cardiovasculaires, carcinologiques et thromboemboliques lorsque le THM est correctement instauré.
L’influence du traitement hormonal substitutif sur le développement du cancer du sein est très difficile à déterminer. En effet, cette tumeur maligne est une des plus fréquentes (1 femme sur 9) et s’explique par divers facteurs, dont :
De plus, l’augmentation du risque de cancer du sein n'a été démontrée que pour certains THSet le type de progestatif utilisé dans le THS est fortement incriminé. Ainsi, l’association d’un œstrogène et d’un progestatif comporte plus de danger que la dydrogestérone et la progestérone naturelle micronisée. Les traitements américains sont également différents des traitements prescrits en Europe, qui se rapprochent le plus possible des hormones naturelles.
La durée du traitementa également une influence. Par exemple, une prise d’hormones de substitution pendant plus de 5 ans augmente le risque de cancer du sein, même si cette hausse reste légère. De plus, en cas d’arrêt du traitement, la probabilité revient à un taux comparable à celui des femmes n’ayant pas utilisé de THS.
La prise d’un traitement hormonal substitutif à la ménopauseaccroît légèrement les risques de thrombose veineuse.
Il s’agit de la formation d’un caillot dans une veine, provoquant une phlébite ou une embolie pulmonaire. Une thrombose artérielle (formation d’un caillot dans une artère) est également possible.
Cependant, comme pour le cancer du sein, le type de produits contenu dans le THS a une grande influence sur ces risques. Ceux-ci seraient plus faibles pour des œstrogènes administrés par voie non orale (patch, gel…).
La fenêtre d’instauration du THS doit également être prise en compte. Le THS doit être instauré suffisament tôt après la ménopause pour avoir un effet préventif sur la formation des plaques d’athérosclérose au niveau artériel.
Les risques cardio-vasculaires liés aux THSaugmentent surtout au cours de la première année de traitement et pour les femmes présentant déjà des facteurs de risque comme l’âge, l’obésité ou encore des anomalies de la coagulation.
Ces risques liés au traitement hormonal substitutifimpliquent de rester prudent avec ce type de médication.
Ce traitement hormonal substitutif est contre-indiquépour les femmes présentant :
Rappelons que les risques de cancer du seinou de l'endomètre et les risques de maladie cardio-vasculaireaugmentent naturellement avec l’âge. C’est pourquoi on recommande à toutes les femmes ménopausées de se rendre régulièrement chez leur médecin pour un suivi global et gynécologique approprié.